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Conséquences de la fermeture des sites miniers du fait de l’insécurité : le Ministre Simon-Pierre BOUSSIM éclaire les députés de l’ALT


Actualites

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM, était dans la matinée du mardi 14 mars 2023, devant les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) pour apporter la réponse du Gouvernement à la question orale avec débat de l’honorable député Youssouf OUEDRAOGO. Elle était relative aux conséquences de la fermeture ou de l’abandon des sites miniers et d’orpaillage du fait de l’insécurité générale aggravée par le terrorisme.



La question de l'honorable député Youssouf OUEDRAOGO a porté sur l'ampleur des manques à gagner liés à la perturbation de l'activité minière du fait des attaques terroristes, les solutions envisagées par le gouvernement afin de fortifier les sites d'orpaillage et la stratégie résiliente de protection des sites miniers déployée par le gouvernement. Devant les députés de l’ALT, le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM a apporté des éléments de réponse à ces préoccupations. Après un bref aperçu du contexte de l’exploitation minière au Burkina Faso, le chef du département en charge des Mines a situé ces conséquences à plusieurs niveaux. Le Ministre Simon-Pierre BOUSSIM a expliqué que la production d’or a baissé, passant de 66, 858 tonnes en 2021 à 57, 675 tonnes en 2022, soit une baisse de 13, 73 %. Cela a entraîné une baisse des recettes au profit de l’Etat et des collectivités territoriales. À entendre le Ministre BOUSSIM, il a été constaté une baisse du niveau de recouvrement des années 2021 et 2022, de six milliards francs CFA et de deux milliards, soit en moyenne 65 % et de 52 % respectivement au titre des royalties et du Fonds minier de développement local (FMDL) sur l'ensemble des sociétés minières impactées par l'insécurité. Il a par ailleurs affirmé que la fermeture des sites miniers industriels a mis en chômage au moins 2 500 employés.

Dans sa réponse, le ministre a rassuré la représentation nationale que son département s’est donné pour mission de rassurer les industriels, les artisans miniers, de les accompagner dans la sécurisation de leurs installations et de leurs approvisionnements. Le Ministre en charge des Mines Simon-Pierre BOUSSIM a soutenu que des réflexions ont été menées par son département pour juguler les effets de la crise sécuritaire. Il s’agit entre autres des projets de textes de réformes du secteur minier, notamment ceux en lien avec la sécurisation des sites miniers qui sont en cours d’adoption, du renforcement de toutes les mines par les FDS et de matériels de surveillance tels que les Drones et les caméras infra-rouges et du renforcement de l’escorte des convois de ravitaillement des sites miniers. S’agissant de la stratégie résiliente de protection des sites miniers, Simon-Pierre BOUSSIM a affirmé qu’elle est portée par plusieurs structures publiques dont l'Office National de Sécurisation des Sites Miniers (ONASSIM), la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) dont les actions viennent en complément de la dynamique plus globale de sécurisation du territoire conduite par les forces de défense et de sécurité.

Direction de la Communication et des Relations Presse


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