Côte à côte, le ministre en charge des mines, Yacouba Zabré GOUBA et celui délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana, ont ordonné immédiatement l’arrêt de l’exploitation et l’expulsion du Burkina Faso, de ceux qui s’adonnaient à cette activité. De même, les permis de recherche des complices qui ont facilité cette exploitation illégale et les cartes des artisans miniers fautifs seront retirés, le matériel de plusieurs milliards de FCFA dont plus de 60 pelles mécaniques hydrauliques, sera désormais la propriété de l’État burkinabè, entre autres.
A Diarabakoko, l’exploitation a bien démarré avec un cours d’eau d'eau détourné, une bonne partie de la forêt carrément détruite, de gros trous laissés çà et là, laissant voir un spectacle désolant.
Le deuxième site, est en phase de construction. Il est logé à Gbégbé dans un hameau de culture dans la commune de Péni, région des Hauts-Bassins près d’un cours d'eau. Il a fallu un long et périlleux périple entre crevasses et ravins, pour apercevoir les installations, quelques villageois et sept étrangers dont deux ont tenté vainement de fuir. Les passeports ont été saisis sur le champs. Nous y avons dénombré 6 pelles mécaniques hydrauliques, 8 compresseurs, 2 citernes de grands cubage remplies de gasoil, 2 plateaux de lavage d’or, un forage, un magasin avec un lot de matériel destiné à l’exploitation du minerai. Dans la base-vie bien équipée, il y avait plus de 30 chambres, des bâtiments de fortune avec le nécessaire pour vivre.