Fourniture locale dans le secteur minier : les entreprises burkinabè invitées à se perfectionner
C’est un cadre d'échanges entre les acteurs de mise en œuvre de la réglementation sur la fourniture locale initié par le ST-CLPI qui vise à recueillir les préoccupations du secteur privé national et identifier les solutions possibles. Il a permis aux faîtières ou regroupements professionnels des domaines de la sous-traitance des opérations d'extraction minières, d'explosif de matériaux de construction, de restauration, production et transformation de produits alimentaires d’échanger pour un secteur minier plus résilient et prospère.
Selon le Secrétaire technique du CLPI, Zéphyrin ZONGO, le décret de 2021 sur les conditions de la fourniture locale a permis de créer un cadre juridique à même de promouvoir les entreprises nationales en leur permettant d'accéder à un minimum de marché avec les sociétés minières. Et l'arrêté interministériel de 2022 qui a fait l’objet de révision en 2023, contraint les sociétés minières à respecter un quota minimum au profit des entreprises burkinabè des biens et services.
Durant ces 72 heures, les différents acteurs ont proposé des solutions pour l'amélioration de leur compétitivité afin d'augmenter la proportion des achats locaux des biens et services dans la consommation du secteur minier.
Quant au président de l'Alliance burkinabè des fournisseurs des biens et services miniers(ABSM), Yves ZONGO, il a invité les burkinabè à travailler à être des spécialistes, à maîtriser ces domaines afin d'arracher leur part du gâteau qui est suffisamment important et se chiffre à environ 2500 milliards F CFA.
La présente rencontre est organisée en partenariat avec la Chambre des Mines du Burkina (CMB), la Chambre du Commerce et de l'Industrie du Burkina (CCI-BF) et l'Alliance burkinabè des fournisseurs des biens et services miniers(ABSM).
Direction de la Communication et des Relations Presse